Peut-être que parfois, vous sentez une certaine perte de motivation sportive et vous avez du mal à vous remotiver. Et là, vous vous dites : “il faut que je m’entraîne, faut que j’aille m’entraîner”.
Parfois, vous êtes juste fatigué. Vous avez juste envie de vous reposer, mais vous vous forcez à aller vous entraîner.
Et parfois, cette perte de motivation sportive peut entraîner des blessures à répétition. Vous pouvez aussi sentir une forme de fatigue chronique.
Aujourd’hui, nous allons justement voir :
- l’origine de cette perte de motivation sportive ;
- et comment y apporter des préventions et des solutions.
Mais tout d’abord, essayons de comprendre la notion de motivation.
- 1 La notion de motivation : c’est quoi ?
- 2 Pourquoi les sportifs professionnels perdent-ils leur motivation ?
- 3 Comment encourager un athlète ?
- 4 Le burn-out : échec et baisse de motivation en sport
- 5 Références
La notion de motivation : c’est quoi ?
Sachez déjà pour commencer qu’il y a :
- la motivation intrinsèque ;
- et la motivation extrinsèque.
La motivation intrinsèque
À l’Académie de la Haute Performance, nous allons plutôt parler “d’inspiration”. En regardant l’étymologie de motivation, ce mot vient de motif et de movere. Et movere, c’est le mouvement.
Nous pouvons donc interpréter la motivation comme un motif pour se mettre en mouvement. La motivation intrinsèque veut dire qu’il y a des motifs intrinsèques qui vont nous permettre d’être en mouvement. C’est cette motivation intrinsèque que nous appelons “l’inspiration”.
Quand nous sommes connectés à notre motivation intrinsèque, nous savons naturellement :
- si nous pouvons nous reposer ;
- ou quand nous allons nous entraîner.
Parfois, peut-être que vous vous dites : “il faut que j’aille m’entraîner”. Pourtant, au fond, vous savez que ce serait mieux pour vous de vous reposer. Mais par peur de ne pas être assez fort le jour des compétitions, vous allez vous entraîner.
Et donc là, c’est un signe que vous perdez votre motivation intrinsèque.
La motivation extrinsèque.
La motivation extrinsèque est celle qui vient de l’extérieur. C’est donc une motivation venant de quelqu’un ou de quelque chose que nous mettons sur un piédestal. Généralement, il s’agit d’une figure d’autorité.
Si par exemple vous pensez que votre objectif peut vous apporter plus de valeur que ce que vous en avez, vous allez vous dire : “allez, il faut que je m’entraîne parce que je veux cet objectif”.
A l’Académie, nous avons parfois des sportifs qui sont fatigués parce qu’ils commencent :
- à manquer de motivation ;
- et à tirer sur la corde.
À ce moment-là, nous leur demandons par exemple : “t’as peur de quoi ?” Et la réponse qu’ils nous donnent le plus souvent est : “franchement, si je n’atteins pas mon objectif, pour moi, ça va être la fin du monde”. Dans ce cas, ils vont se dire : “il faut que je m’entraîne pour atteindre mon objectif”.
Pour plus de détails sur notre approche, vous pouvez consulter la page dépolarisation mentale.
La motivation extrinsèque peut aussi être :
- avoir un statut social ;
- et faire plaisir à ses amis et sa famille.
Nous croyons que si nous gagnons, nous serons plus aimés.
Illustration de la motivation
Je profite de mon entretien offert
À mes débuts, j’ai eu par exemple une femme qui faisait un sport de raquette individuel. Elle allait s’entraîner dur et se disait tout le temps : “il faut que je m’entraîne, il faut que j’y arrive”.
Ainsi, quand nous avions creusé, creusé, creusé et bien elle voulait être forte dans ce sport-là pour prouver aux autres qu’elle était capable de faire quelque chose. Elle faisait donc ça purement pour montrer aux autres qu’elle avait de la valeur.
Quand nous l’avons recentré sur ses réelles valeurs, et bien elle a vu que finalement, s’occuper de ses enfants était vraiment une priorité pour elle par rapport au sport. Elle a donc pu lâcher prise et se recentrer sur elle.
Différences entre motivation intrinsèque et motivation extrinsèque
La motivation extrinsèque, vous allez la détecter lorsque :
- vous avez un “il faut que je fasse ça” ou “je dois faire ça” ;
- et que vous sentez que vous êtes en train de vous forcer à faire quelque chose.
- que vous allez vers les choses ;
- et qu’elles viennent vers vous au même degré.
Par contre avec la motivation extrinsèque, nous sommes vraiment en train de forcer. Ce n’est plus naturel, ce qui peut avoir des impacts sur la motivation.
Nous sommes vraiment ici sur une forme encore une fois de motivation extrinsèque, qui a été injectée par notre entourage. Nous nous sommes laissé injecter le système de valeurs des autres.
Notre article intitulé travailler son mental détaille comment développer rapidement le mental du sportif. Vous pouvez aussi le lire.
Que se passe-t-il quand la motivation est extrinsèque ?
Avec une motivation extrinsèque, nous nous sommes créés des contraintes externes qui nous font agir sous pression. Et donc à ce moment-là, quand nous n’y arrivons pas, nous avons :
- un sentiment d’impuissance qui arrive ;
- et un sentiment de culpabilité qui nous maintient dans la non-action.
Nous n’arrivons plus à passer à l’action. Le risque de continuer dans ce schéma est d’arriver tout simplement sur un burn-out.
Avec une sportive de haut niveau, nous avions vu qu’elle était à un stade où elle n’en pouvait plus. Pourquoi ? Parce qu’elle avait la pression exercée par l’équipe de France sur elle. Cela faisait qu’elle était proche du burn-out ou subit une baisse de performance sportive.
- non seulement elle a repris son pouvoir ;
- mais elle s’est remise en action.
Et peu importe si les cadres fédéraux n’étaient pas d’accord avec ses décisions, elle s’est tenue à :
- ce qu’elle souhaitait faire ;
- ce que son cœur lui disait de faire.
Dès qu’un être humain reprend son leadership sur l’extérieur, il se reconnecte naturellement à la motivation intrinsèque. Et à ce moment, il devient inarrêtable.
Pourquoi les sportifs professionnels perdent-ils leur motivation ?
Je profite de mon entretien offert
Des objectifs trop ambitieux au départ ?
Nous ne pensons pas qu’il puisse avoir d’objectif qui soit trop ambitieux au début. Pourquoi ? Puisque dans le mot ambitieux, il y a cette notion d’ambition d’aller loin.
En revanche, si l’objectif paraît énorme, comme une montagne, alors là ça peut vraiment devenir un frein. Tellement l’objectif est immense que nous n’allons pas voir notre évolution au quotidien.
- se voit évoluer ;
- ou se perçoit en train d’évoluer.
Et donc forcément si l’objectif est vraiment trop grand et que nous nous focalisons uniquement dessus, alors nous allons nous dire : “mais je n’avance pas, c’est immense, c’est trop dur et je n’irai jamais à cet endroit-là”.
Une Dépolarisation® sur l’objectif
En fait, ce qui est important, c’est qu’avec chaque sportif qui a envie par exemple d’aller aux Jeux Olympiques, nous allons faire une Dépolarisation® sur l’objectif. Cela nous permet de faire tomber ce dernier du piédestal.
À ce moment, les athlètes voient qu’avec ou sans l’objectif, ils ne seront ni mieux ni moins bien. Et ça, c’est important puisque la valeur de sportif n’est pas remise en cause en fonction de l’atteinte ou de la non atteinte de l’objectif.
- qui nous sommes en train de devenir et non plus sur l’objectif ;
- qu’est-ce que l’objectif va nous permettre de devenir ;
- et les millimètres, c’est-à-dire que nous allons découper l’objectif en petits blocs.
Prenons par exemple un athlète qui a envie d’aller aux Jeux Olympiques. Et bien, nous allons découper cet objectif en considérant les petites compétitions qu’il y aura avant les JO.
Ainsi, il va savoir que toutes les petites compétitions vont être juste un feedback. Elles l’aideront à voir où il en est par rapport à son objectif des Jeux Olympiques.
Encore une fois, nous ne pensons pas qu’il y ait d’objectifs trop ambitieux. Et c’est important de ne pas se fixer de limite en terme d’objectif.
En revanche, il est primordial de se détacher de l’atteinte ou de la non atteinte de ce dernier. Cela permet justement de :
- garder notre inspiration à s’entraîner ;
- et rester sur qui nous sommes en train de devenir.
Vous pouvez découvrir les particularités de notre approche à travers notre page dépolarisation sportive.
Une mauvaise gestion du stress
Je profite de mon entretien offert
Le stress va être vraiment énorme et nous n’arriverons pas à le gérer :
- si nous pensons que notre objectif est trop grand et que nous ne l’atteindrons jamais ;
- et si nous avons associé notre identité à cet objectif.
Le stress est bien, à condition qu’il soit basé sur l’envie de se dépasser et non sur une peur.
Nous avons par exemple le cas d’une athlète qui a été quintuple championne du monde de karaté. Cependant, dans sa route aux qualifications aux Jeux Olympiques, elle a commencé à stresser. Elle était donc à bout et disait : “je ne vais jamais y arriver, je vais louper ma vie”.
Et donc là, le stress était mauvais étant donné qu’il était basé sur une peur de ne pas y arriver. Elle disait même que sa peur de ne pas y arriver devenait plus forte que son envie de réussir.
Là justement, en faisant une Dépolarisation® sur l’objectif, elle l’a fait tomber de son piédestal. Ainsi, elle a pu se reconcentrer sur qui elle était en train de devenir, sur l’inspiration. Et là, le stress a disparu.
Elle s’est donc autorisée à moins s’entraîner, à reprendre son travail à côté, à mi-temps, qu’elle avait arrêté. Tout cela lui a aussi permis d’avoir un parfait équilibre de vie, l’aidant à :
- être bien dans sa peau ;
- et avoir la motivation nécessaire pour pouvoir s’entraîner.
Une mauvaise ou un manque de préparation mentale
Nous n’apprenons pas étant petit à faire des Dépolarisations®, ni comment tout ça fonctionne. Et donc forcément, nous allons nous laisser aller dans l’illusion de la perte et du gain.
En fonction de ça, notre motivation va perdre en intensité si nous nous disons : “mais jamais je ne vais atteindre mon objectif. Ce n’est pas possible”.
C’est également le cas si nous continuons de nous dire en boucle :
- il faut que je m’entraîne plus ;
- je dois faire ça.
En le faisant, nous ne sommes plus connectés à nous-mêmes. Nous allons donc finir par perdre notre motivation intrinsèque.
Mais tout ça, justement, est-ce que c’est un manque de préparation mentale ? Nous irons même plus loin en disant que c’est surtout un manque d’éducation dès le départ.
Nous saurions prendre nos décisions par rapport à qui nous sommes, et ce, sans s’exagérer, ou sans se minimiser. Nous serions ainsi :
- connectés à notre système de priorité intrinsèque ;
- et connectés à notre mission.
L’article exercice préparation mentale sportive vous en donnera les détails.
Des défaites à répétition
Forcément, à un moment donné, la motivation peut baisser quand :
- nous nous focalisons sur le résultat ;
- nous nous entraînons énormément ;
- et que nous perdons encore et encore.
Et donc c’est important à ce moment de se questionner sur : est-ce que faire du sport est réellement une priorité pour moi aujourd’hui ? Ou est-ce qu’il y a d’autres priorités ? Par exemple :
- ma famille ;
- mon travail ;
- mes études ;
- mes amis ;
- l’apprentissage ;
- la photographie ;
- etc.
C’est important de se poser ces questions. En effet, chaque défaite est simplement un feedback qui vient nous aider à être davantage connectés à nous-mêmes.
La fatigue mentale
Je profite de mon entretien offert
Quand nous manquons de motivation ou quand nous la perdons, lutter contre la fatigue mentale devient difficile. Pourquoi ? Parce que comme nous vous le disions un peu plus haut, nous sommes dans la bataille. Nous sommes en train de lutter contre quelque chose et nous forçons pour arriver à cette chose.
Cela devient fatiguant mentalement puisque nous avons chacun en nous un système nerveux qui est inconscient. C’est celui qui :
- fait battre notre cœur ;
- nous fait respirer ;
- nous fait digérer ;
- et nous fait gérer notre température corporelle.
Tout cela fonctionne de manière autonome.
- nous sommes en train de chercher à nous motiver en nous disant “il faut, je dois” ;
- et que nous sommes en train de forcer.
En effet, nous sommes en train de lutter contre la force qu’il y a à l’intérieur de nous.
Après quelques Dépolarisations®, les athlètes que nous accompagnons à l’Académie de la Haute Performance retrouvent :
- leur bien-être mental ;
- leur lucidité ;
- et leur objectivité.
Ils récupèrent ainsi leur énergie pour être tout simplement dans le dépassement et en connexion avec eux-mêmes.
Vous pouvez lire notre article sur la fatigue mentale sport pour en savoir plus.
L’oubli de la notion de plaisir dans le sport
Le plaisir et notamment l’enthousiasme (qui signifie étymologiquement : Dieu est en dedans) est le fuel. C’est l’énergie.
Si à cause de la notion d’enjeu, je perds le jeu, alors le plaisir va partir. Et à ce moment, je vais oublier pourquoi j’ai commencé le sport (qui était de me faire plaisir).
Ce que nous disons aux sportifs, la veille des compétitions, c’est :
- “quoi qu’il arrive, tu prends du plaisir” ;
- “quoi qu’il arrive, tu kiffes”.
Et quand nous faisons ça, naturellement, les athlètes se recentrent sur le plaisir et reperforment. Le plaisir et le bien-être sont les sources de la performance.
Le surentraînement
Je profite de mon entretien offert
Il y a des coachs, des entraîneurs qui ne sont pas éduqués à ce que nous enseignons dans cet article. Et donc, avec leur groupe d’athlètes, ils vont forcément faire en sorte que ceux-ci s’entraînent. Même lorsqu’un athlète sera fatigué, ils vont parfois le forcer à continuer.
Il est donc difficile de trouver la subtilité, le bon mix entre :
- le réel besoin de s’entraîner et se dépasser
- et le surentraînement
Nous avons notamment pu constater que parfois les sportifs se forcent à faire un sport qu’ils n’aiment pas. Pourquoi ? Tout simplement parce que leur coach leur a dit.
Découvrez en lisant l’article, les points essentiels à savoir sur le coaching mental sport.
Nous avions par exemple, un sportif qui s’entraînait au VTT alors qu’il préférerait courir. Et donc, nous arrivons encore une fois à l’oubli de la notion de plaisir. L’athlète se force à faire quelque chose qu’il n’aime pas, et ça commence à basculer en surentraînement.
Il n’y a pas longtemps, nous avions travaillé avec une athlète qui a un niveau international. Nous avions au début de sa séance détecté qu’elle était en surentraînement.
Quand nous lui avons demandé : “c’est quoi ton discours interne ? Est-ce que tu dis, il faut, je dois ? ” Elle nous a répondu : “Bah oui”. Là encore une fois après quelques Dépolarisations®, elle a pu être capable de :
- se reposer ;
- s’entraîner un petit peu moins ;
- et performer un peu plus.
La pression médiatique
Avec la pression médiatique, nous arriverons encore une fois sur une motivation qui est externe. Nous allons vouloir gagner ou ne pas perdre parce que nous avons peur de ce que vont dire les médias. Et les médias ne sont pas tendres avec les athlètes.
Nous avions vu dans le magazine “L’équipe” un article sur l’une des athlètes que nous avons accompagné. Elle a fait les Jeux Olympiques et elle s’était craquée sur la première course. Et directement, “L’équipe” a sorti un article intitulé : “Les Français hors du jeu”.
Sauf que ce qu’ils ne voient pas, c’est :
- que c’était la première course ;
- et que les choses se construisent sur le long terme.
Et finalement, c’est tant mieux que l’athlète que j’ai accompagnée fasse une contre-performance dès la première course de l’année. Pourquoi ? Parce que c’est ce qui lui a permis :
- de se mettre ensuite dedans pour le reste de l’année ;
- et donc d’aller chercher une médaille aux Jeux Olympiques.
Comme d’habitude, quand nous regardons un match de foot, il y a :
- d’un côté les 50 000 supporters qui regardent les 22 joueurs courir sur le terrain et qui sont en train de les critiquer en mangeant du popcorn ;
- et de l’autre, les joueurs sur le terrain qui sont vraiment acteurs.
C’est donc toujours plus facile de critiquer quelqu’un quand vous n’êtes pas en train de jouer sur le terrain. Rares sont les personnes qui cherchent à être acteur pour essayer de comprendre ce qui s’est réellement passé plutôt que de critiquer comme certains médias le font.
Retrouvez dans cet article nos solutions pour gérer la pression en compétition.
Pourquoi les sportifs professionnels perdent-ils leurs motivations ? | |
|
|
Comment encourager un athlète ?
Faire appel à un coach mental qualifié
À l’Académie de la Haute Performance, nous commençons à être habitués après avoir accompagné plus de 350 sportifs. Ce qui est intéressant, c’est que les athlètes viennent d’eux-mêmes. C’est rare que ce soient leurs équipes ou leurs coachs qui les envoient nous voir.
Alors là en effet, c’est important de faire appel à un coach mental qui est qualifié. Pour ça, nous avons le programme l’Identité Gagnante qui est vraiment Top pour tout athlète qui souhaite se libérer et performer en fluidité.
L’Académie de la Haute Performance aujourd’hui, c’est des années de recherche et de développement pour donner naissance à la Dépolarisation®. Cette méthode innovante a déjà aidé plusieurs athlètes à :
- gagner une médaille olympique ;
- être champion du monde ;
- et battre leurs records personnels.
Et le tout avec de l’inspiration, du plaisir et de l’enthousiasme dans leur sport.
Si vous vous demandez comment devenir coach mental, vous pouvez consulter l’article pour le découvrir.
Analyser chaque défaite et fixer de nouveaux objectifs
Il est important de se détacher de chaque défaite que nous venons de subir. Il s’agit de se dire : “j’ai peut-être loupé la compétition, mais je reste quelqu’un d’excellent”. Vous avez là, la première étape.
Et ensuite en effet nous, à l’Académie de la Haute Performance, dans une de nos premières vidéos, nous allons vraiment analyser ça de manière très disséquée. Cela nous permettra de voir :
- quels points spécifiques peuvent être améliorés ;
- et sur quels points vous allez vous centrer parce que ça vous inspire de vous améliorer là-dessus.
Une fois que c’est fait, nous allons pouvoir aller vers le nouvel objectif et nous dire : “je vais vers ce nouvel objectif-là, ça me plaît, ça m’inspire et donc je peux me dépasser”.
Former et sensibiliser le staff et les proches du sportif
Ce que nous faisons à l’Académie de la Haute Performance, beaucoup d’athlètes l’appliquent. Malheureusement, ils me disent : “Pierre, ce que je vois avec toi, ce que j’ai appris avec toi m’est super utile, mais finalement mon staff et mes proches me mettent beaucoup la pression et ont beaucoup d’attentes vis-à-vis de moi”.
Nous allons donc apprendre aussi aux sportifs à se détacher de ce que les proches peuvent attendre. Qu’ils veulent notre bien, qu’ils aient envie que nous perfons, c’est naturel, c’est normal, chacun sa pression. Cependant, c’est à l’athlète justement d’être capable de se centrer sur lui-même.
Pourquoi ? Parce que les proches et le staff n’ont pas forcément l’éducation et la compréhension de :
- comment l’être humain fonctionne ;
- quelles sont les lois universelles qui permettent la performance dans le bien-être ;
- et non pas au dépens de l’athlète pour pouvoir justement avancer.
Vous pouvez donc :
- partager ce contenu avec votre staff ou à vos proches ;
- et leur dire de justement lire ces articles.
Vous pouvez aussi leur conseiller de visionner nos différentes vidéos YouTube. Ils peuvent également consulter notre page formation préparation mentale.
Varier les entraînements pour briser les routines
Je profite de mon entretien offert
La nécessité de varier les entraînements ou pas va vraiment dépendre de chaque sportif. Vous avez un profil de sportif qui aime les routines ? Alors là c’est top, vous pouvez continuer les routines. D’autres ont par contre auront besoin d’avoir des entraînements variés.
Par exemple, en Thaïlande, moi j’y étais resté plusieurs mois dans les camps de boxe. Et bien là-bas, c’était culturel.
Tous les jours, 6 jours sur 7, ce sont quasiment les mêmes entraînements toute l’année. Vous avez des routines de quelques semaines d’entraînement, un combat et un repos.
Après, les boxeurs thaïlandais seraient peut-être content d’avoir des choses qui soient plus variées. Mais en tout cas, c’est inhérent à leur culture.
Nous avions une athlète qui pendant le confinement, avait des programmes à faire. Et elle, ça ne l’inspirait pas du tout. Ce qui l’inspirait, c’était de faire du CrossFit qui n’avait rien à voir avec son sport.
Nous lui avons donc demandé : “selon toi, est-ce que ça fait le même effet que ce que le coach te propose ?” Elle m’a répondu : “ah ouais, carrément, ça fait le même effet”.
Nous lui avons donc dit : “eh bien fais ce sport-là si ça t’inspire”.
C’est donc à vous :
- de savoir ce qui vous inspire ;
- et de voir si ça va avoir la même efficience en termes de résultats en compétition.
Rappeler aux sportifs l’importance de prendre du plaisir
Bien entendu, c’est quelque chose que nous avons dit précédemment. Le plaisir implique de l’enthousiasme qui signifie Dieu est en dedans. C’est vraiment le souffle, et le souffle, c’est le fuel.
Vous pouvez mettre plaisir égal fuel, plaisir égal carburant. Il s’agit donc de tout le temps revenir à la base qui est de te faire plaisir. Vous verrez que naturellement, les performances seront plus hautes quand un athlète prend du plaisir que quand il est en train de forcer.
Vous pouvez aussi consulter notre article sur la psychologie du sport pour en apprendre davantage.
Le burn-out : échec et baisse de motivation en sport
Qu’est-ce que le burn-out en sport ?
Le burn-out en sport, c’est simplement quand nous ne nous écoutons pas. Un être humain va vers le burn-out (il va se cramer) lorsqu’il est en train de forcer c’est à dire quand il :
- lutte contre lui-même ;
- lutte contre sa partie inconsciente ;
- et lutte contre la force qui le fait digérer, respirer (battre son cœur), régler sa température corporelle et vivre tout simplement.
Ainsi, dès que nous nous sacrifions pour notre objectif, alors nous nous exposons à un risque de burn-out. Cela fait que le corps sature et dit stop. Il casse tout simplement pour nous demander de nous ré-axer et de revenir nous connecter à qui nous sommes.
Vous pouvez d’ailleurs consulter l’article échec sportif pour tout savoir à ce sujet.
Comment éviter le burn-out en sport ?
Bien planifier son entraînement
Avant même de bien planifier son entraînement, il est important de s’écouter. Il s’agit de vous visualiser en train de faire ces entraînements-là tout au long de l’année et de vous demander :
- est-ce que je suis à au moins 8 sur 10 de bien-être ?
- est-ce que je suis à au moins 8 sur 10 de désir ?
- et est-ce que je suis à au moins 8 sur 10 de certitude que c’est bon pour moi ?
Et quand vous faites ça, vous pouvez alors :
- bien planifier vos entraînements ;
- et ainsi prévoir les phases de récupération.
Prévoir des phases de récupération
Je profite de mon entretien offert
Le cas d’un athlète de l’Académie
Je me rappelle qu’avec un athlète de haut niveau, nous avions pris son agenda. Et sur six mois, il n’avait qu’un seul jour de récupération.
En fait, ce que nous avions fait pour lui, c’est que nous lui avons mis dans son calendrier :
- des jours d’entraînement ;
- et des jours de repos.
Notre objectif était qu’il valide que le repos fait partie de l’entraînement. Pourquoi ? Parce que pour beaucoup, le repos revient à ne rien faire.
Ainsi, pour se reposer, il faisait plutôt du vélo au lieu d’un autre sport. Il allait ainsi regarder les plantes, la tête en l’air, et ça lui redonnait des élans de créativité et le reconnectait à lui-même. Et derrière, il était chaud pour reprendre son sport à 200 %.
Parfois, cela peut être juste une journée où vous partez à la plage ou à la montagne. Peu importe, mais cette journée-là, elle peut être tellement riche pour vous remettre à l’action.
Vous allez voir que naturellement, quand vous êtes inspiré et connecté à qui vous êtes, la motivation revient toute seule. Quand vous êtes connecté à qui vous êtes, le corps a naturellement envie de passer à l’action.
Et donc parfois, cela peut être un jour, 2 jours, 3 jours ou une semaine de repos.
Le cas d’un autre athlète de l’Académie
Nous avions un athlète qui commençait à être un peu fatigué. C’était juste avant une compétition. Normalement, il se serait entraîné. Nous lui avions demandé donc : “est-ce que tu vois que t’es prêt et que 3 jours d’entraînement supplémentaires ne vont servir à rien ?” Il fait : “ouais clairement”.
Et donc il s’était autorisé à prendre 3 jours plein de récupération, ce qu’il n’avait jamais fait dans sa vie. Quand il est revenu après une blessure, il a repris son titre de champion de France.
Nous préférons à l’Académie de la Haute Performance :
- un athlète qui est à 100 % prêt mentalement et 90 % physiquement ;
- qu’un athlète qui est à 90 % prêt mentalement et 100 % physiquement.
Pourquoi ? Parce que sur un one shot, si la tête est fraîche, alors elle amènera le corps à se dépasser de quelques millimètres.
Anticiper les signes de surentraînement
Soyez très vigilant à votre discours intérieur du type :
- il faut que je m’entraîne ;
- je dois m’entraîner ;
- si je ne m’entraîne pas, je ne vais pas être à la hauteur.
Dès que vous avez ces peurs et que vous les écoutez, alors vous allez commencer à vous surentraîner. Ainsi, évitez d’aller vous entraîner par peur de ne pas être à la hauteur, alors que vous savez au fond de vous que ce serait mieux pour vous de récupérer pendant une journée, une demi-journée ou même 3 ou 4 jours.
Si vous persistez à vous entraîner, vous risquez d’avoir un burn-out. Pourquoi ? Parce que là, vous allez vous surentraîner et vous allez encore une fois lutter contre la force qu’il y a à l’intérieur de vous.
Et le meilleur choix pour performer naturellement, c’est de rentrer dans le programme l’Identité Gagnante. Vous rejoindrez ainsi plusieurs centaines de sportifs :
- qui ont aujourd’hui fait notre programme ;
- et qui ont performés au très haut niveau en se faisant plaisir en compétition et comme à l’entraînement.
Et voici, nous touchons à la fin de cet article !
Maintenant si tu veux :
- – Développer une identité de Champion
- – Te libérer définitivement de la peur d’échouer et du regard des autres
- – Gagner en confiance et sérénité
- – Battre tes records personnels
Alors je t’invite à réserver un créneau avec l’un des coachs en Dépolarisation® de l’Académie afin qu’on puisse réaliser avec toi un bilan entièrement personnalisé et gratuit.
Ce bilan te permettra de gagner en clarté et de bénéficier d’un plan d’action précis adapté à TA personne et TES besoins.
Et rappelle-toi :
L’important n’est pas ce que tu fais mais qui tu deviens
Avec inspiration,
Je profite de mon entretien offert
Références
https://www.intechopen.com/chapters/78380
https://believeperform.com/link-motivation-athlete-burnout-2/
https://onlinemasters.ohio.edu/blog/6-tips-for-motivating-young-athletes/
https://www.stack.com/a/12-ways-to-motivate-and-encourage-athletes-as-a-coach/
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/PMC3990905/
https://www.wenzelcoaching.com/blog/how-to-recognize-burnout-sport-regain-passion/
http://broadviewpsychology.com/athletes-and-motivation-during-a-pandemic/
https://www.podiumsportsjournal.com/motivation-in-sport-discovering-your-reason/
Pierre David
Pierre David est consultant professionnel spécialisé dans le coaching en entreprise et sportif. Avec une expérience poussée en développement personnel, cet ancien sportif de haut niveau (Vice-champion de France en Savate Boxe Française Elite A 2015) a coaché de nombreux médaillés olympiques et sportifs de haut niveau tels que Gwendoline Philippe, Mathilde Armitano, Anastasia Urbaniak, Alexandre Henrard. Sa formation comprend des certifications en coaching (Docteur John Demartini 2019, Institut SANE 2018-2019), hypnose (École Centrale d’Hypnose 2015-2016) et neurosciences (Institut des Neurosciences 2015-2016). Fondateur de l'Académie de la Haute Performance, il a développé la technique de Dépolarisation et il est l'auteur de 3 livres sur la préparation mentale et l'entreprenariat : L'Identité Gagnante (2020), "L'entrepreneur Gagnant" (2022). "Préparation Mentale Gagnante" (bestseller, édité chez EYROLLES 2023).