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Avoir un mental d’acier : atteignez votre plein potentiel

Avoir un mental d’acier, c’est une expression plutôt tennistique. Le plus souvent, les joueurs de tennis disent en avoir besoin pour gagner tous leurs matchs et être solides mentalement.

Aujourd’hui, nous allons voir dans cet article l’importance d’avoir un mental d’acier au sport. Mais avant d’y arriver, essayons de définir ce qu’est d’avoir ce mental d’acier ?

Qu’est-ce qu’avoir un mental d’acier ?

En général, une personne qui a un mental d’acier, c’est quelqu’un :

  • qui ne va rien lâcher ;
  • et qui va être à fond.

Et même parfois, alors qu’elle est épuisée physiquement, elle va faire la différence, justement au mental car elle va vraiment pousser.

Mais finalement, qu’est-ce que le réel mental d’acier ? Est-ce qu’il y en a qui ont plus un mental d’acier que d’autres ?

Pour nous, avoir le mental d’acier, c’est quelqu’un qui est tellement connecté à son objectif qu’il n’y a aucun obstacle pouvant l’empêcher de l’atteindre. Il ne va pas changer de priorités en cours de route.

En effet, cette personne a des priorités intrinsèques à elle et vraiment importantes à ses yeux. Son objectif est tellement sa priorité qu’elle va se dépasser pour l’atteindre.

Par contre, pour quelqu’un n’ayant pas un mental d’acier, sa priorité va également être d’atteindre son objectif. Mais entre-temps, il y a d’autres priorités qui vont être là et qui vont plus être sa santé, son bien-être et donc de se reposer. Il va ainsi changer de priorités en cours de route.

Quelqu’un qui a un mental d’acier est donc quelqu’un :

  • qui est vraiment dans ses priorités ;
  • et qui est connecté à son objectif.

Pourquoi avoir un mental d’acier ?

Une question de priorité

Avoir un mental d’acier ou pas, c’est juste des priorités à gérer. En effet, tout le monde est capable d’avoir un mental d’acier.

En revanche, nous ne serons pas dans le « vrai mental d’acier » mais dans un mental d’acier fake, dès que nous allons nous dire : “il faut, je dois”.

Pour nous, avoir un vrai mental d’acier sain vient tout seul. Nous ne nous posons même pas la question : est-ce que nous avons un mental ou pas.

Et souvent, les gens qui ont un mental d’acier ou qui sont perçus comme tel, si nous leur disons, “tu as un gros mental”, nous ne pensons même pas qu’ils se rendent compte de cela.

Pourquoi ? Parce que pour eux, c’est naturel de se dépasser là-dedans. Nous traitons justement dans un autre article à découvrir, le thème du dépassement de soi au sport. Ainsi pour ce gens, il n’y a donc pas de : “il faut avoir un mental”.

Dès que vous vous dites “il faut avoir un mental”, c’est qu’il y a quelque chose qui est sûrement polarisé chez vous.

La première possibilité est que vous n’êtes pas aligné avec votre système de priorité intrinsèque.

La seconde est qu’il y a une priorité extérieure, une injonction extérieure qui vient prendre le dessus sur votre réelle priorité qui est de gagner le match.

Vous pourriez ainsi vous dire : “Oui, mais au fond de moi, si je dis que je vais gagner, alors les gens vont me percevoir comme quelqu’un d’arrogant, mais je ne mérite pas de gagner !”. Ce sont là, des injonctions extérieures qui empêchent d’accéder à son vrai mental d’acier.

Des sportifs qui ont besoin d'un mental d'acier et de beaucoup d'efforts pour avancer

Pour les personnes qui sont perçues comme ayant un mental d’acier, ne pas avancer leur demande plus d’efforts que d’avancer. En effet, c’est tellement une habitude pour eux que ce serait plus difficile :

  • de ne pas avancer ;
  • et donc d’être perçus comme quelqu’un qui n’a pas un mental d’acier que l’inverse.

Nous pensons qu’elles ont tellement développé l’habitude de se dépasser, d’avoir cette récompense à la fin que leur dopamine vient naturellement. Et donc, c’est ce qui crée l’addiction dans le cerveau et qui les pousse à se dépasser.

En revanche, les personnes qui se perçoivent comme n’ayant pas un mental d’acier, n’ont pas développé cette espèce d’habitude.

Et c’est pour cela que nous disons souvent : “une fois que tu as des résultats, ça devient une sorte d’addiction”.

Il se crée donc une espèce de routine dans le cerveau où le corps est habitué à se dépasser et donc ça devient normal pour lui après.

Vous voulez savoir comment vous dépasser ? Il vous suffit de lire l’article : dépasser ses limites.

Comment savoir si on a un mental d’acier ?

Et bien c’est simple. La premier point c’est de déterminer les symptômes perçus pour savoir que vous n’avez pas un mental d’acier. Et bien, c’est le cas lorsque :

  • vous dites en permanence “il faut, je dois” ;
  • vous sentez que vous aimeriez vous dépasser mais vous n’y arrivez pas comme il le faut.

Et donc là, c’est le signe que le « mental d’acier » n’est pas encore été trouvé et n’est pas encore réglé. Vous n’êtes pas encore totalement vous-mêmes.

Nous pensons que plus une personne est connectée à elle-même et à ses réels objectifs, plus elle va avoir ce mental et cette capacité à se dépasser.

Le second point est que si vous avez les “il faut, je dois” qui reviennent en boucle, alors vous n’êtes pas dans le mental d’acier. Pourquoi ? Parce que vous êtes en train de vivre par rapport aux injonctions extérieures et pas en étant réellement vous-même.

Vous vous auto-flagellez lorsque vous dîtes : “je dois faire ça, sinon je suis trop nul, il faut que je fasse ça sinon je suis nul”. Et si vous n’y arrivez pas, vous vous remettez en question en vous disant : “ah j’étais trop nul, je ne le mérite pas, etc.”

Quand vous avez un discours permanent d’auto-flagellation, cela veut dire que vous n’êtes pas connecté à votre réel mental d’acier.

Quelqu’un qui a un mental d’acier et qui sait qu’il va être champion, que c’est déjà fait, n’a pas ce discours négatif en lui. Il se dépasse parce qu’il a envie de se dépasser et pas pour bien faire par rapport aux autres.

Que faut-il travailler pour avoir un bon mental d’acier ?

Un sportif qui se demande ce qu'il peut travailler pour avoir un mental d'acier

Si vous êtes familier à l’approche de l’Académie de la Haute Performance, vous savez que nous employons rarement les mots “il faut, je dois”. Pour répondre à cette question, déjà, c’est :

  1. avant tout de se poser la question, “est-ce que mon objectif est réellement important pour moi ?”
  2. puis, de se dire “quand je rêve d’être champion, qu’est ce qui m’empêche de le dire à haute voix ?”

Si aujourd’hui vous voulez être champion départemental, régional, national, olympique ou international, mais que vous n’êtes pas capable de le dire, alors c’est que vous êtes polarisé. C’est donc une priorité extérieure qui va venir vous empêcher de tout donner.

A ce sujet, je pense justement à mes 5 finales de championnat de France. Quand j’étais en demi-finale, je savais que j’allais gagner. Ainsi, même si c’était serré, j’allais faire le petit millimètre supplémentaire pour gagner.

En revanche, en finale, dans les vestiaires, j’avais perdu le combat avant même de le commencer. Pourquoi ? Parce que mon corps n’était pas capable de dire : “je vais gagner, je peux être champion de boxe”.

C’est donc la première autorisation. Si vous n’avez pas votre autorisation inconsciente et même subconsciente de vous dire je peux être champion, alors vous allez être tronqués. Vos résultats vont être biaisés par des injonctions extérieures qui vont vous empêcher :

  • de développer votre plein potentiel ;
  • et d’être prêt à tout donner.

Pourquoi ? Parce que votre système nerveux ne sera pas connecté à vos réelles priorités intrinsèques :

  • pour vous dépasser ;
  • et donc être perçu comme quelqu’un qui a un mental d’acier dans toutes les circonstances.

Il est donc important de se fixer des objectifs élevés, d’oser en parler et les assumer au grand jour.

Néanmoins, “élevé” c’est relatif. Moi quand je me disais, je veux être en équipe de France, pour certaines personnes c’était élevé, mais pour moi, c’était normal. Par contre, l’autorisation au-dessus, ce n’était pas normal.

Est-ce important d’apprendre à gérer le stress pour avoir un bon mental d’acier ?

Apprendre à gérer le stress se fait tout seul. Quelqu’un qui est réellement connecté à son objectif, qui n’a pas peur (c’est-à-dire qui est débarrassé de la peur de l’échec) va naturellement avoir envie de tout donner et donc le mental sera présent.

En revanche, si nous avons du stress parce que nous nous disons “ah mais si je perds, ça va être la fin du monde”, alors forcément, dans l’ordre des priorités, au lieu de gagner (qui est une priorité), la priorité va être de ne pas perdre.

Dans ce cas, forcément, l’intention ou l’attention va être mise à un autre endroit et donc ça va créer du stress.

Le stress, enfin du moins celui basé sur une peur disparaît pour laisser place à la bonne pression qui nous fait performer lorsque :

  • nous sommes totalement connectés à notre système de priorité intrinsèque ;
  • et que nous sommes dépollués des injonctions extérieures.

Et c’est là que nous pouvons prendre du plaisir à jouer et à vraiment apprécier le moment.

Est-ce important d’accepter l’échec pour avoir un bon mental d’acier ?

Un golfeur sans mental d'acier qui n'arrive pas à accepter l'échec

Le fait d’accepter l’échec, nous pouvons le voir sous 2 points de vue. Il y a le fait d’accepter l’échec dans le sens : “je ne perds jamais, soit je gagne, soit j’apprends et donc l’échec n’est qu’une occasion de grandir et d’aller plus loin”.

Et donc, si nous avons un échec et que nous disons “ah mais j’ai échoué, c’est la fin du monde”, nous allons forcément avoir peur d’échouer. Qu’est-qui va se passer ? Et bien le corps ne va donc pas s’engager dans l’action.

Le paradoxe c’est que je n’ai pas peur de perdre parce que :

  • je sais que soit je gagne, soit j’apprends ;
  • et quoi qu’il arrive, je serais plus fort à la fin de cette compétition.

En même temps, nous sommes là pour performer. Et donc, sur du court terme, c’est naturel de dire “non, je gagne”. C’est donc important de maîtriser ce paradoxe en mode :

  • non je n’aime pas perdre, je ne veux pas perdre, c’est hors de question que je perde ;
  • et en même temps, je m’en fiche parce que je sais que quoi qu’il arrive, j’aurai tout donné, je serais devenu meilleur et je me serais dépassé.

Encore une fois, c’est donc un paradoxe à maîtriser entre “oui, j’accepte l’échec de manière absolue” et “non je ne l’accepte pas de manière relative”.

Pourquoi ? Parce que j’ai envie de tout donner et je suis un gagnant, non un perdant. C’est vraiment propre au nom de la dualité de la matière.

Comment retrouver sa force mentale après un échec ?

Se demander si le sport fait encore partie de nos priorités

Alors déjà, tout le monde a naturellement cette force mentale en lui. Nous disons dans les sessions pour technicien-dépolarisateur que “plus nous allons dépolariser quelqu’un, plus il va se connecter à sa force intérieure”.

Cette force est celle qui nous fait respirer, digérer et qui gère tout notre système nerveux et autonome.

Tout le monde a donc cette force à l’intérieur. Par contre, avec le jugement que nous allons poser dessus, des fois nous allons faire des choses qui sont contre nous.

Le système nerveux va ainsi dépressuriser et finir en dépression si :

  • nous avons sacrifié énormément de choses dans notre vie pour atteindre notre objectif ;
  • et que nous prenons un gros échec, une bonne claque.

Nous allons ainsi nous retrouver au fond du trou et nous aurons envie de ne rien faire. Là, il y a donc 2 possibilités :

  • soit notre sport est réellement important pour nous et naturellement, au bout d’un jour, une semaine ou un mois, nous allons passer à l’action ;
  • soit le sport n’est plus si important que ça pour nous car il y a d’autres choses qui importent plus pour nous aujourd’hui dans notre vie mais nous n’arrivons pas à l’admettre et à l’accepter (parce que cela reviendrait à faire une déconstruction identitaire).

Alors si c’est ça, forcément nous allons sortir, nous n’allons pas nous en remettre tout simplement. Mais c’est tant mieux.

Pourquoi ? Parce que ça va nous aider à nous focaliser sur quelque chose qui est plus en accord avec nous-mêmes.

Lister tous les bénéfices de cet échec

Un sportif listant tous les bénéfices de son échec

Pour retrouver la force mentale après un échec, il est important d’être capable de se poser, et de noter tous les bénéfices d’avoir eu cet échec jusqu’à temps que :

  • nous ressentons de la gratitude d’avoir eu cet échec ;
  • et que nous passons à une étape supérieure.

Autrement, tant que nous n’avons pas eu ce sentiment de gratitude, nous sommes en réévolution plutôt qu’en évolution. Et donc, forcément, ça va prendre de l’espace mental parce que ça va créer de l’émotion.

L’émotion est simplement un décalage entre “ce que je suis ” et “ce que j’aurais aimé être”. Ce décalage-là nous fait donc vivre dans le passé, plutôt que de nous donner la force d’être dans le futur.

Besoin de plus de conseils pour surmonter une défaite ? Rendez-vous à la page consacrée à l’échec sportif .

Quel sport pour renforcer le mental ?

Aujourd’hui, à l’Académie de la Haute Performance, nous avons 350 sportifs. Nous avons accompagné :

  • 5 participants sur les deux Jeux olympiques ;
  • 9 personnes qui ont fait les Jeux olympiques avant de nous connaître.

Nous en avons une bonne douzaine de champions du monde, mais aussi une quinzaine de champions d’Europe. Des champions de France, nous en avons également une vingtaine voire une trentaine.

Et ce qui est intéressant, c’est que nous allons souvent entendre “mon sport c’est un sport spécial puisqu’il demande ça”.

Oui, en effet, c’est un sport spécial, parce qu’il a des exigences spécifiques. Par contre, il n’a pas les exigences des autres sports.

Ainsi, nous ne pensons pas :

  • qu’il y ait un sport en particulier pour renforcer son mental ;
  • et que ce soit même une bonne idée de chercher à développer son mental.

Pourquoi ? Parce que chaque être humain a naturellement un bon mental quand :

  • il est connecté à ce qu’il aime ;
  • et qu’il fait ce qu’il aime.

Du moment qu’il ne fait pas ça pour des injonctions extérieures :

  • un enfant qui aime les jeux vidéo a un bon mental pour les jeux vidéos ;
  • et un autre qui aime la musique a un bon mental pour faire de la musique.

Un enfant qui rêve d’apprendre des choses sur l’univers va avoir un bon mental pour apprendre l’univers. Il va continuer, et ce, quoi qu’il arrive.

Ainsi, plutôt que de chercher à avoir un bon mental ou un mental de gagnant, il serait plutôt mieux de chercher à nous connecter :

  • à ce que nous aimons faire ;
  • et à ce qui nous enthousiasme naturellement.

Et voici, nous touchons à la fin de cet article !

Tu as aimé cet article ? Alors n’hésite également pas à lire la page : se forger un mental de champion.

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Et rappelle-toi :

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Avec inspiration,

Références

https://themindofsteel.com/mind-of-steel/

https://www.performanceanxietysports.com/do-you-have-nerves-of-steel/

https://drstankovich.cinevee.com/own-the-game

https://www.bowlingthismonth.com/bowling-tips/a-mind-as-tough-as-steel/

Pierre David est consultant professionnel spécialisé dans le coaching en entreprise et sportif. Avec une expérience poussée en développement personnel, cet ancien sportif de haut niveau (Vice-champion de France en Savate Boxe Française Elite A 2015) a coaché de nombreux médaillés olympiques et sportifs de haut niveau tels que Gwendoline Philippe, Mathilde Armitano, Anastasia Urbaniak, Alexandre Henrard. Sa formation comprend des certifications en coaching (Docteur John Demartini 2019, Institut SANE 2018-2019), hypnose (École Centrale d’Hypnose 2015-2016) et neurosciences (Institut des Neurosciences 2015-2016). Fondateur de l'Académie de la Haute Performance, il a développé la technique de Dépolarisation et il est l'auteur de 3 livres sur la préparation mentale et l'entreprenariat : L'Identité Gagnante (2020), "L'entrepreneur Gagnant" (2022). "Préparation Mentale Gagnante" (bestseller, édité chez EYROLLES 2023).

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À propos de Pierre
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Votre consultant professionnel dédié aux performers, ancien boxeur de haut niveau, et entrepreneur qui libère votre potentiel bridé tout en vous aidant à éliminer la peur de l’échec.

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