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Se forger un mental de champion : 7 conseils pratiques

Parfois, en tant que sportif, nous pouvons nous dire : “je n’ai pas un mental de champion”, ou encore “je ne suis pas un combattant, je n’ai pas l’identité de numéro un…”

Et donc, cela nous pousse à nous demander : “comment se forger un mental de champion qui soit à la hauteur de mon niveau ?”

Vous découvrirez justement les réponses dans cet article car nous allons voir comment :

  • mettre en place une logique d’entraînement ;
  • s’accorder le droit de réussir ;
  • se libérer du regard des autres ;
  • être patient ;
  • ne pas exclure le risque de l’échec ;
  • réfléchir à tous les scénarios ;
  • et se libérer des dogmes sociaux.

Mettre en place une logique d’entraînement

C’est effectivement important pour se forger un mental de champion. Pourquoi ? Parce que dans la logique d’entraînement, nous allons voir la progressivité.

Le cas d’une athlète de l’Académie

Par exemple, j’étais avec une athlète dernièrement qui a fait des grosses compétitions. Elle a gagné pendant quelque temps avant de connaître une série de défaites.

Et derrière, elle me dit :

  • “Ah mais là Pierre, je sens que je ne suis plus dedans,
  • je me suis beaucoup relâchée entre les compétitions que j’ai gagnées ;
  • et donc là, je commence un peu à douter et je vois qu’il y a d’autres qui me battent alors qu’avant, elles ne pouvaient pas me battre”.

Et donc, ce que nous avons fait, c’est que nous avons replanifié.

Je lui ai dit : “ok, après cette grosse compétition, combien de temps tu t’es arrêtée ?”

Elle m’a répondu : “je me suis arrêtée 3 mois, je n’ai plus fait de sport pendant 3 mois et ça ne fait que 2 mois que j’ai réellement repris.”

Je lui ai demandé : “et quels sont les objectifs qui sont réellement importants pour toi cette année ?”

Finalement, les objectifs qui sont réellement importants pour elle à long terme, ce sont les jeux de Paris 2024.

Et à court terme, la compétition la plus importante pour elle était le championnat de France.

En fonction de ça, elle a donc vu que les petites compétitions n’étaient que des points de passage pour être prête à la bonne compétition.

Classer les compétitions par ordre de priorité

Avoir une logique d’entraînement, c’est être capable :

  • de faire un rétro-planning ;
  • et de classer quelles sont les compétitions les plus prioritaires pour nous.

Nous allons ainsi nous dire : “si j’ai un choix à faire, c’est pour celui-ci que j’ai envie de perfer mais pour celui-là, je suis d’accord pour moins perfer”.

Ainsi, nous avons une logique qui va faire que :

  • nous allons avoir une progression ;
  • et nous allons être prêts à perdre sur le court terme pour pouvoir gagner à long terme.

En d’autres termes, nous allons nous dire : “si je perds cette compétition-là, ce n’est pas grave. Pourquoi ? Parce qu’elle est juste une préparation pour la suivante. Et c’est à cette dernière que je serai au top du top”.

C’est important d’avoir cette logique d’entraînement et d’être au clair avec :

  • quelles sont les compétitions prioritaires pour soi ?
  • quels sont vos véritables objectifs ?

Et ensuite, nous allons les noter de 1 à 10 et nous dire : “pour celui-ci, il n’y a pas moyen, c’est sur celui-là que je serais prêt et donc les autres ne seront qu’une préparation pour devenir excellent à celui que je vise”.

Découvrez comment devenir plus fort mentalement en lisant l’article.

S’accorder le droit de réussir

Un athlète avec un mental de champion qui a réussi car il s'est accordé ce droit

Il est important de se donner l’autorisation de dire : “moi aussi je peux réussir, je peux être fort, je peux être le meilleur ”

Dans le livre “le muscle du bien-être” de Mani Hesam, la première étape vers la réussite, c’est l’autorisation.

Après, il y a ce que lui va appeler l’attraction. Nous n’allons pas entrer dans les détails là-dessus aujourd’hui. Ensuite, c’est assumer le prix à payer parce que nous n’avons rien sans rien. Et donc après, cela va amener à l’action.

En résumé, nous avons :

  • l’autorisation ;
  • l’attraction ;
  • assumer le prix à payer ;
  • et l’action.

Il est donc important de s’autoriser à réussir. Vous ne pouvez pas gagner si aujourd’hui vous n’êtes pas capable de vous autoriser pleinement à dire : “oui, mais moi je veux être champion du monde”. Même si ce n’est pas encore sûr que vous serez champion du monde, dans votre état d’esprit, vous êtes certain et c’est déjà fait. Vous allez ainsi préparer votre corps à créer le circuit psycho-émotionnel de ce que vous désirez.

Plus vous allez le ressentir corporellement, plus votre subconscient va valider votre objectif comme une normalité et ainsi créer les circuits de la réussite.

Vous ne pouvez pas gagner tant que le corps ne va pas s’engager dans l’action. Ce qui importe, c’est donc vraiment l’État d’être. C’est-à-dire, c’est déjà fait avant que ce ne soit fait, c’est normal pour vous de gagner.

Vous en saurez davantage en lisant l’article être fort mentalement.

Se libérer du regard des autres

Il est important de distinguer :

  • nos priorités à nous qui sont vraiment intrinsèques ;
  • et les priorités extrinsèques qui sont des injonctions extérieures.

L’autorisation se réfère aux priorités intrinsèques. Souvent, les gens ne vont pas s’autoriser à dire “je peux être premier” parce qu’ils vont avoir la peur du jugement. Ils vont se dire : “mais attends, si je dis que je vais être le premier, c’est arrogant de dire ça”.

Donc, déjà, nous allons dépolariser ça. Les gens s’autorisent ainsi à être premier. Et ensuite, il y a le fait de se libérer de la peur du regard des autres.

Nous avons peur d’être jugé de ce que nous jugeons. Nous avons uniquement peur d’être jugé sur ce que nous, nous jugeons.

Si aujourd’hui vous avez peur d’être jugé, il est important de se demander, j’ai peur qu’il me juge de quoi en fait ?

  • de nul ?
  • de pas à la hauteur ?
  • ou de pas ceci, pas cela ?

Et c’est sur ça que vous allez faire des Dépolarisations. Il s’agit de trouver des gens que vous jugez comme ça et d’aller faire des Dépolarisations dessus. Cela vous permettra d’être totalement libéré et puis de vous libérer du regard des autres.

Au pire du pire du pire, après s’il y a des gens qui vous jugent, c’est tant mieux. Vous pourrez vous éloigner plus rapidement d’eux.

Souvent, ce que nous voyons, c’est que les gens sont tellement polarisés sur le regard des autres que :

  • cela devient une priorité d’être accepté et donc de ne pas être rejeté ;
  • plutôt que de gagner et donc d’être numéro un.

Mais inconsciemment, nous avons envie de gagner. Cependant, pour notre inconscient, la priorité est d’être dans le moule et que les gens ne nous jugent pas d’arrogant ou d’égoïste et d’autres choses.

Vous pouvez également lire notre article intitulé se libérer de ses peurs, pour apprendre d’autres méthodes pour vous libérer du regard des autres.

Être patient

Un boxeur impatient qui n'arrive pas à se forger un mental de champion

Quelle est l’importance de la patience dans le fait de se forger un mental de champion ? En fait, cela revient au tout premier point. Il s’agit d’être hyper clair sur :

  • quel est mon objectif principal ?
  • ou quels sont mes principaux objectifs à court, moyen et long terme ?

A chaque fois, vous allez ainsi vous dire que l’objectif le plus important sera sûrement le long terme. Pourquoi ? Puisqu’il y a la progression. Et en fonction de ça, il est important d’être capable d’avoir cette lucidité pour être patient et se dire : “ok, ça va le faire”.

Le cas d’une athlète de l’Académie

Avec cette même athlète, la Dépolarisation lui a permis de se dire : “Si je perds cette compétition, ce n’est pas grave parce que ce n’est pas celle-ci qui est réellement importante. Là, c’est juste de la “compétition d’entraînement””.

Je ne tombe donc pas dans l’illusion du gain et de la perte. En effet, plus je vais croire gagner quelque chose à court terme, plus le prix à payer va être grand.

Par exemple, avec une autre athlète, avant les Jeux Olympiques, elle était blessée. Elle avait mal au dos et elle m’a dit : “il faut absolument que je fasse le championnat d’Europe”.

Et donc, je lui ai dit : “ok, quel est ton objectif principal cette année ?”

Elle m’a répondu : “Les JO”.

Je lui ai demandé : “quels sont tous les inconvénients pour toi de faire une performance dans ton état actuel au championnat d’Europe?”

Et là elle me répond : “un gros risque de blessures en fait parce que je risque de me blesser et ça risque de me compromettre pour les JO”.

Les réponses à ces questions lui ont permis de lâcher la pression.

Les médecins lui ont même dit : “non, tu n’es pas prête pour les championnats d’Europe”.

Et donc, elle a dit : “ok c’est bon je ne suis pas prête pour les championnats d’Europe donc je n’y vais pas”.

Elle s’est donc centrée sur les JO et elle a eu une médaille d’argent. 

Nous avons plusieurs sportifs de ce genre, qui sortent de l’illusion du gain et de la perte pour se concentrer sur le long terme.

Ainsi, nous préférons avoir :

  • un athlète qui perd les 10 prochains matchs, les 10 prochaines compétitions et qui gagnent les 50 prochaines ;
  • plutôt qu’un athlète qui est pressé, qui veut gagner tout de suite, mais qui n’apprend pas tout ce qu’il a à apprendre pour gagner à long terme.

Il est donc primordial de favoriser majoritairement le long terme avant le court terme. Vous pouvez sacrifier le court terme pour du long terme, mais pas l’inverse.

Découvrez ce guide qui détaille comment surmonter la perte de motivation sportive.

Ne pas exclure le risque de l’échec

Un jeune joueur de foot qui a perdu son match et qui n'a pas un mental de champion

Souvent, c’est vrai que nous pouvons dire : “il faut accepter la défaite”. Il y a aussi cette phrase qui dit : “je déteste perdre puisque j’aime gagner”. Et parfois, nous disons juste aussi : “il faut accepter la défaite pour pouvoir gagner plus facilement”.

Vous vous demandez peut-être : comment concilier tout ça ? Déjà, sachez que l’échec et la victoire sont en fait une illusion car :

  • vous gagnez dans un espace temps T par rapport à un contexte donné ;
  • mais vous perdez par rapport à un autre espace, un temps et un contexte donné.
Mais finalement, quand nous prenons de la hauteur, nous allons voir que par exemple, c’est parce que j’ai perdu à ce moment-là que ça m’a tellement challengé que j’ai poussé.

Là par exemple, je pense à une athlète. Pour sa toute première compétition de la saison, boum, elle a fini 5e. Et donc, ça l’a challengé car moi je lui ai dit : “ah, c’est cool”. Derrière, elle a fini 2e sur un championnat du monde et elle n’a pas fait moins de 2e pour le moment.

Donc parfois, pour grandir, nous allons être soutenus et challengés au même degré pour atteindre nos objectifs. Et le fait de perdre à court terme, c’est ce qui va parfois nous faire gagner à long terme.

Ensuite, il est important de comprendre que dans tous les domaines de vie, nous ne pouvons pas perdre à chaque fois. C’est comme disait Nelson Mandela : “soit je gagne, soit j’apprends”. Et donc, le but est de grandir à travers ça.

Vous pouvez également consulter la page échec sportif pour obtenir encore plus de conseils.

Avec tous les athlètes que nous accompagnons à l’Académie de la Haute Performance, avant les grosses compétitions, nous allons leur faire noter :

  • Entre 30 et 50 bénéfices de perdre (cela dépend de l’enjeu et de l’émotion) ;
  • et 30 à 50 inconvénients de gagner.
L’objectif est de les amener à sortir de l’illusion du gain et de la perte pour :

  • juste se centrer sur qui ils sont en train de devenir ;
  • et ne pas se soucier du résultat extérieur.

Réfléchir à tous les scénarios

Un athlète avec un bon mental qui réfléchit aux médailles qu'il pourrait gagner

Nous pourrions dire au pire du pire du pire, il se passe quoi ?

Pour se rendre compte qu’au final, quoi qu’il se passe, ça ira quand même. Donc :

  • réfléchir à tout ce qui pourrait se passer ;
  • dépolariser le pire du pire ;
  • et voir que, ok, même si je n’ai pas le résultat sous la forme attendue, ça ira quand même.

C’est important de visualiser les scénarios et d’avoir un plan A, un plan B et un plan C. Je me rappelle à l’époque où je boxais, souvent avec mon entraîneur, nous faisions :

  • plan A, tu fais ceci ;
  • plan B, tu fais cela ;
  • et plan C, tu lâches les plans.

Donc mon entraîneur de boxe me disait tout le temps :

  • plan A nous faisons ça ;
  • plan B nous faisons ça ;
  • et plan C tu lui casses la gueule.

C’était du basique, mais au moins nous avions plusieurs possibilités et plusieurs scénarios.

Ces derniers permettent justement, quand le cerveau est prêt en avance, de se dire : “ok s’il se passe pas ça, alors je peux faire ça”.

En fait, c’est comme tout. Avec le cerveau, il y a moins de surprises :

  • quand nous lui donnons une direction, les différentes possibilités ;
  • et quand il est prêt.

Et donc, nous savons comment mieux nous adapter rapidement à différents scénarios qui peuvent arriver. Donc oui, je conseille d’avoir plusieurs plans dans la tête. Grâce à cela, vous vous libérez aussi de la peur.

Si vous n’imaginez que ce qui peut se passer de « positif », alors inconsciemment :

  • vous savez que c’est un fantasme ;
  • et donc vous n’êtes pas prêt.

Ainsi, vous vous créez un stress que ça se passe mal. Par contre, si vous êtes prêt à ce que ça se passe mal, alors c’est plus simple.

N’hésitez pas à vous rendre sur la page préparation mentale pour en apprendre plus.

Se libérer des dogmes sociaux

Se libérer des dogmes sociaux, là nous sommes en plein dans ce que nous faisons de mieux à l’Académie de la Haute Performance.

Dès que vous allez vous empêcher d’être vous-mêmes, c’est souvent parce qu’il y a un dogme du genre :

  • il faut être comme ça dans la vie ;
  • il ne faut pas être comme ça dans la vie ;
  • je suis trop comme ceci ;
  • je ne suis pas assez comme cela.

Donc là, il y a des dogmes sociaux, notamment en France qui sont l’humilité et l’altruisme. Ces derniers vont donc empêcher les athlètes de vraiment exprimer leur potentiel par peur d’être perçus comme arrogants où égoïstes.

Et au final, dès qu’il y a un concept d’altruiste qui se crée, nous allons créer l’anti-concept égoïste. Et ce, sans se rendre compte que :

  • c’est par égoïsme que nous voulons être perçu altruistes ;
  • et donc, c’est par arrogance que nous voulons être humbles.

En fait, en faisant ça, dès que nous avons créé un concept, nous créons l’anti-concept. Dès que vous dites arrogant, humble, égoïste, altruiste, gentil, méchant, honnête, malhonnête, tout ça c’est du fake.

C’est juste une perception par rapport à un espace, un temps et un contexte donné. Mais selon un autre espace, temps, contexte donné, cet argument n’est plus valable en fait. Et c’est ce que nous démontrons tous les jours en Dépolarisation à l’Académie de la Haute Performance.

C’est là où c’est important de faire le programme l’Identité Gagnante. C’est le top pour pouvoir se libérer de ces dogmes sociaux et être juste soi-même en n’ayant vraiment rien à faire de ce que les autres veulent penser ou peuvent penser.

Si vous avez des préoccupations concernant la dépolarisation, vous trouverez tout ce qu’il faut savoir à ce sujet sur notre page dépolarisation mentale.

7 conseils pratiques pour se forger un mental de champion

  • Mettre en place une logique d’entraînement
  • S’accorder le droit de réussir
  • Se libérer du regard des autres
  • Être patient

  • Ne pas exclure le risque de l’échec
  • Réfléchir à tous les scénarios
  • Se libérer des dogmes sociaux

Et voici, nous touchons à la fin de cet article !

Maintenant si tu veux :

  • Développer une identité de Champion
  • Te libérer définitivement de la peur d’échouer et du regard des autres
  • Gagner en confiance et sérénité
  • Battre tes records personnels

Alors je t’invite à réserver un créneau avec l’un des coachs en Dépolarisation de l’Académie afin qu’on puisse réaliser avec toi un bilan entièrement personnalisé et gratuit.

Ce bilan te permettra de gagner en clarté et de bénéficier d’un plan d’action précis adapté à TA personne et TES besoins.

Et rappelle-toi :

L’important n’est pas ce que tu fais mais qui tu deviens

Avec inspiration,

Références

https://medium.com/the-ascent/how-to-create-a-champions-mindset-in-your-life-b603cbc82fe1

https://www.lifehack.org/389066/how-have-the-mindset-champion

https://acoachsdiary.blogspot.com/2016/04/sports-mindset-of-champion.html

https://www.peaksports.com/sports-psychology-blog/shiffrin-the-mindset-of-an-olympic-champion/

Pierre David est consultant professionnel spécialisé dans le coaching en entreprise et sportif. Avec une expérience poussée en développement personnel, cet ancien sportif de haut niveau (Vice-champion de France en Savate Boxe Française Elite A 2015) a coaché de nombreux médaillés olympiques et sportifs de haut niveau tels que Gwendoline Philippe, Mathilde Armitano, Anastasia Urbaniak, Alexandre Henrard. Sa formation comprend des certifications en coaching (Docteur John Demartini 2019, Institut SANE 2018-2019), hypnose (École Centrale d’Hypnose 2015-2016) et neurosciences (Institut des Neurosciences 2015-2016). Fondateur de l'Académie de la Haute Performance, il a développé la technique de Dépolarisation et il est l'auteur de 3 livres sur la préparation mentale et l'entreprenariat : L'Identité Gagnante (2020), "L'entrepreneur Gagnant" (2022). "Préparation Mentale Gagnante" (bestseller, édité chez EYROLLES 2023).

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À propos de Pierre
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Votre consultant professionnel dédié aux performers, ancien boxeur de haut niveau, et entrepreneur qui libère votre potentiel bridé tout en vous aidant à éliminer la peur de l’échec.

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