Vous cherchez une stratégie efficace pour sortir du syndrome de l’imposteur au travail ? Un bon coaching mental peut vous aider à le dépasser.
Le syndrome de l’imposteur vous amène à douter de vous. Quand vous avez une bonne opportunité professionnelle, vous pensez :
- “Non, mais je suis qui pour faire ça ?” ;
- “Je ne suis pas légitime” ;
- “Il y en a d’autres qui sont meilleurs que moi” ;
- “Pourquoi moi ?”.
Ce type de question vous fait perdre vos moyens. Dans l’article d’aujourd’hui, nous allons explorer différentes stratégies efficaces pour sortir de ce syndrome de l’imposteur.
Qu’est-ce que le syndrome de l’imposteur au travail ?
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Le syndrome de l’imposteur est cette impression de ne pas :
- mériter la place qui nous est accordée ;
- être assez bien.
Il s’agit aussi du sentiment d’avoir tout le temps peur d’être démasqué.
À l’époque quand j’étais encore étudiant, je me croyais nul et pas intelligent. Lorsque j’ai eu mon BTS, je me demandais : “Quand est-ce qu’ils vont me démasquer ?”. À ma licence, je me disais : “Jusqu’ici ça passe”. La situation était pareille à mon master 1 et 2.
- craint que les gens découvrent qui elle est vraiment ;
- pense ne pas mériter sa place.
Cette peur va :
- l’empêcher d’exprimer son plein potentiel ;
- la pousser à se dévaloriser ;
- l’empêcher de voir qui elle est réellement.
Pour bien comprendre ce syndrome de l’imposteur, il est important de remonter à ses origines.
Les origines du syndrome
Une promotion prématurée
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Peut-être qu’à un moment donné dans la vie, vous avez saisi une promotion ou une place. Cependant, vous avez échoué à avoir les résultats souhaités. Vous vous êtes alors dit : “Wow, plus jamais je ne ferai ça !”.
Je discutais récemment avec une personne qui avait peur d’entreprendre. À un moment donné, elle s’était enflammée à vouloir entreprendre sans calculer le prix à payer. En faisant cela, elle :
- s’était ruinée ;
- a développé la peur de recommencer.
Elle se disait : “Non mais attends, je suis qui pour entreprendre ? C’est trop dangereux, etc.”. Vous pouvez retrouver plein d’exemples de ce genre dans le livre “Préparation mentale gagnante”.
Un projet trop grand pour la personne
Lorsque vous avez le syndrome d’imposteur, vous pouvez aussi voir très grand. Votre objectif est tellement énorme que votre cerveau a du mal à connecter les points A et B. Il est donc important de pouvoir le découper en petits pas.
Votre cerveau est comme un chat avec lequel vous jouez. Imaginons que vous mettiez un bâton avec un fil et un bouchon en liège à sa portée. Le chat va mettre un coup de patte et il va s’arrêter.
Par contre, si vous le mettez trop loin, il va l’ignorer. Pour que le chat y aille, il est important que le bâton attire son attention. Il est primordial :
- qu’il le voit comme un amusement excitant ;
- qu’il ait ce sentiment où il ne sait pas s’il doit y aller ou non.
Une comparaison continue aux autres
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À chaque fois que vous vous comparez à un concurrent, vous perdez votre avantage concurrentiel. En effet, vous allez vous dire :
- soit je suis mieux ;
- soit je suis moins bien.
Vous allez vous exagérer dans le premier cas et vous minimiser dans le second. À chaque fois que vous regardez les autres, vous allez vous comparer. Vous verrez ce qu’ils ont et ce que vous n’avez pas.
En les voyant réussir, vous allez :
- vous dire, je ne suis pas assez confiant, légitime, etc. ;
- avoir du mal à voir sous quelle forme vous avez aussi ce potentiel ;
- procrastiner et échouer à y arriver.
Voyons maintenant les symptômes de ce syndrome de l’imposteur en milieu professionnel.
Les symptômes du syndrome de l’imposteur en milieu professionnel
Pour identifier une personne avec un syndrome de l’imposteur, il est important d’en reconnaître les symptômes.
Identifier les signes du syndrome chez les employés
Une minimisation des réussites personnelles
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Quelqu’un qui a le syndrome de l’imposteur va constamment dire : “je suis qui pour faire ça”. Il va constamment minimiser ses réussites et penser que :
- ce qu’il a fait n’était pas terrible ou difficile ;
- tout le monde aurait pu le faire.
Demande de validation hiérarchique
Une telle personne va demander constamment auprès de la hiérarchie si ce qu’elle a fait est bien. Au fond d’elle, elle a :
- peur d’être découverte incompétente ;
- besoin de confirmer sa légitimité dans le poste ;
- peur de voir plus haut.
Vous allez voir que quelqu’un qui a le syndrome de l’imposteur :
- fera rarement du bruit dans l’entreprise ;
- demandera peu et fera beaucoup.
Perfectionnisme
Le perfectionniste est également un symtôme du syndrome de l’imposteur. Au fond de vous, vous n’allez pas vous sentir légitime. Vous aurez peur de l’échec.
Je me rappelle d’ailleurs une conférence avec un grand entrepreneur français. Il avait écrit dans ses bureaux pour ses employés : Fail, Learn, Succeed (j’échoue, j’apprends et je réussis).
Impact sur la performance et le bien-être au travail
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Un potentiel inexploité
Le syndrome de l’imposteur peut avoir des impacts sur la performance au travail. En effet, la personne :
- a du mal à exploiter pleinement leur potentiel ;
- peut s’épuiser et ne va pas s’écouter.
Une personne avec un syndrome de l’imposteur a un potentiel inexploité. Elle a un conflit de valeurs à l’intérieur d’elle. Une partie d’elle se dit : “j’ai envie de faire plus”. Cependant, son corps réplique : “Ah non, mais t’es qui pour faire ça ?”.
Il y a vraiment un combat entre le conscient (le cavalier) et l’inconscient (le cheval). L’un veut aller dans un sens et l’autre dit : “Non, nous n’y allons pas”.
À l’Académie, nous changeons totalement la vie de ce genre de personne. En un mois et demi, elle est libérée et peut travailler à son plein potentiel.
Nous avons accompagné des sportifs qui étaient toujours sous les marches du podium. En travaillant ensemble, ils se sont autorisés à passer à l’action. Un mois et demi après, ils ont fait les podiums.
Toute personne qui ne s’autorise pas à vivre ses rêves et ses visions n’exploite pas son potentiel.
Un épuisement et un burn-out
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Le syndrome de l’imposteur va amener les gens au burn-out. La plupart du temps, ils ne vont pas s’écouter. Ils vont mettre l’objectif sur un piédestal et s’identifier à leurs résultats.
S’ils ont les résultats, ils se disent qu’ils sont bons. Dans le cas contraire, ils vont se percevoir comme nuls. Ils finissent donc en burn-out. Il s’agit d’un symptôme d’une personne qui :
- ne s’écoute pas ;
- ne respecte pas ses priorités ;
- privilégie les choses extérieures à ses besoins intérieurs.
Vous avez dans votre équipe des gens qui ont le syndrome de l’imposteur ? Les risques potentiels de burn-out sont importants. La principale raison est qu’ils ne vont pas s’écouter.
Il s’agit d’un paradoxe. En effet, ces gens :
- sont incapables de développer tout leur potentiel ;
- ne sont pas super productifs et risquent le burn-out.
Quelqu’un qui n’a pas le syndrome de l’imposteur est capable de s’autoréguler. Il va aussi plus exprimer son potentiel.
- tendance à être perfectionniste ;
- du mal à exploiter pleinement son potentiel ;
- un risque élevé de finir en burn-out.
Leur performance s’en voit affecter. Il est donc important de se débarrasser de ce syndrome de l’imposteur afin de réussir au travail.
Stratégies pour surmonter le syndrome de l’imposteur au travail
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Surmonter le syndrome de l’imposteur est un processus facile avec les bonnes stratégies. À l’Académie de la Haute Performance, nous avons aujourd’hui aidé beaucoup de personnes à s’en défaire. En seulement un mois et demi, ils sont libérés de leur syndrome de l’imposteur.
Se débarasser de la peur d’échouer
Pour surmonter le syndrome de l’imposteur, il est déjà important :
- de se débarrasser de la peur d’échouer ;
- d’amener les gens à se dire que l’échec n’existe pas.
Il l’est simplement quand nous nous arrêtons sur du court terme.
À l’Académie de la Haute Performance, nous utilisons la dépolarisation de la peur. Vous pouvez la retrouver dans le livre “Préparation mentale gagnante”.
Nous allons :
- regarder la peur dans les yeux et évaluer ce qui nous effraie factuellement ;
- envisager le pire scénario (Si la peur se réalise, que se passe-t-il ?) ;
- analyser tous les bénéfices à long terme si la peur se réalise.
Si vous avez peur d’échouer à un concours, vous direz : “OK, quels seraient les bénéfices de cet échec ?”. Vous le ferez jusqu’à ce que vous :
- développiez d’autres stratégies ;
- réalisez qu’il n’y a pas d’échec possible.
Le paradoxe est qu’une fois que vous acceptez l’échec, vous allez moins échouer. En effet, votre corps sera libéré.
La peur d’échouer est juste une légère déviation de votre objectif de départ. Elle est comparable à une énergie. L’attention d’une personne va là où est son énergie. Tant qu’il y a la peur d’échouer, vous serez centrés sur le potentiel échec.
Pour effectivement avancer et diminuer cette peur, l’important est :
- de se débarrasser de la peur ;
- d’analyser tous les bénéfices à long terme.
Gagner confiance en soi
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Pour nous, gagner confiance en soi revient à accepter tous les traits de caractère en soi. Prenez 10 ou 30 succès que vous avez eus dans le passé et notez-les. En les regardant, vous allez voir que vous pouvez finalement gagner confiance en vous.
Les actions à entreprendre au niveau de l’entreprise
Création d’un environnement de travail favorable
Cette approche s’adresse forcément aux entrepreneurs, aux dirigeants et aux managers. La dépolarisation est innovante, pragmatique et fonctionne très bien. Il est essentiel que chacun soit capable de dire au fond de lui :
- “je sens que ce n’est pas juste pour moi” ;
- “je sens que je ne suis pas capable”.
Cultivez donc cette culture de l’échec : échouez, apprenez et gagnez rapidement. La réussite est impossible sans l’échec. En cultivant une culture d’entreprise axée sur l’échec, les gens pourront se libérer et s’exprimer pleinement.
Sensibilisation et formation des équipes
La sensibilisation et la formation des équipes sont primordiales pour surmonter le syndrome de l’imposteur. J’aime bien faire cet atelier en entreprise.
Sachez qu’une équipe est comme une molécule. Plus les gens vont se juger à l’intérieur, plus elle est moins stable. En revanche, moins ils vont se juger, plus la molécule devient stable.
La dépolarisation
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Aujourd’hui, nous avons accompagné plus de 1 500 personnes avec la dépolarisation. Un mois et demi est amplement suffisant pour vous aider à vous débarrasser d’un syndrome de l’imposteur.
Nous apprenons aux gens à travailler sur leur identité. En effet, nous sommes des êtres humains, pas des faire humains ou des avoir humains.
Beaucoup de techniques de coaching aujourd’hui travaillent à partir d’outils. À l’Académie de la Haute Performance, nous utilisons la dépolarisation. Il s’agit d’un processus séquencé qui permet de changer rapidement d’identité.
Toute personne avec un syndrome de l’imposteur a cette forte envie d’être légitime. Elle ne supporte pas les gens :
- illégitimes ;
- mythomanes ;
- arrogants ;
- qui se la pètent ;
- égoïstes.
Le but est donc d’examiner tous les traits de caractère qu’elle juge pour l’aider à se les réapproprier. Ainsi, elle peut exprimer son plein potentiel et rapidement avoir des résultats.
Je me rappelle de Jessica Chavanne. À l’époque, elle jugeait la championne d’arrogante et s’empêchait inconsciemment de viser la première place.
Nous avons travaillé ensemble et trois mois plus tard, elle est devenue championne du monde de jet-ski. En 2023, elle a été élue meilleure pilote toutes catégories confondues.
La dépolarisation permet donc d’avoir cette approche très éducative. Elle est super efficace pour se libérer rapidement du syndrome de l’imposteur.
Foire aux questions
Est-il possible de prévenir le syndrome de l’imposteur dans un environnement de travail ?
Il est possible de prévenir rapidement le syndrome de l’imposteur en entreprise. L’important est de demander à ses collaborateurs :
- ce qu’ils jugent ;
- les traits de caractère qui les agacent le plus.
Le trait de caractère qu’ils jugent le plus est souvent celui que les empêchez d’exprimer leur plein potentiel.
Le syndrome de l’imposteur touche-t-il plus souvent les débutants ou les employés expérimentés ?
Le syndrome de l’imposteur touche aussi bien les débutants que les professionnels. Il peut affecter les gens quel que soit le domaine.
Le syndrome de l’imposteur est-il plus fréquent dans certains secteurs ou métiers ?
Quel que soit le secteur ou le métier, il est possible d’avoir le syndrome de l’imposteur. Cependant, il touche beaucoup plus les coachs et les thérapeutes. Ils ont du mal à vivre de leur activité à cause de ce syndrome d’imposteur.
Références
https://www.bfmtv.com/…/comment-se-sortir-du-syndrome-de-l-imposteur-au-travail_AV-202402190036.html
https://www.bbc.com/afrique/monde-61532711
https://www.capital.fr/votre-carriere/emploi-souffrez-vous-du-syndrome-de-limposteur-1488931
Pierre David
Pierre David est consultant professionnel spécialisé dans le coaching en entreprise et sportif. Avec une expérience poussée en développement personnel, cet ancien sportif de haut niveau (Vice-champion de France en Savate Boxe Française Elite A 2015) a coaché de nombreux médaillés olympiques et sportifs de haut niveau tels que Gwendoline Philippe, Mathilde Armitano, Anastasia Urbaniak, Alexandre Henrard. Sa formation comprend des certifications en coaching (Docteur John Demartini 2019, Institut SANE 2018-2019), hypnose (École Centrale d’Hypnose 2015-2016) et neurosciences (Institut des Neurosciences 2015-2016). Fondateur de l'Académie de la Haute Performance, il a développé la technique de Dépolarisation et il est l'auteur de 3 livres sur la préparation mentale et l'entreprenariat : L'Identité Gagnante (2020), "L'entrepreneur Gagnant" (2022). "Préparation Mentale Gagnante" (bestseller, édité chez EYROLLES 2023).