Syndrome de l’imposteur : comment s’en sortir rapidement ?

Vous avez le syndrome de l’imposteur ? Sachez que la préparation mentale est un des meilleurs moyens pour en sortir.

Le syndrome de l’imposteur est un mal qui touche beaucoup de gens, quel que soit le domaine. Beaucoup désespèrent, car ils ignorent comment le dépasser.

Dans cet article, nous allons voir ensemble ce qu’est le syndrome de l’imposteur et comment s’en libérer rapidement.

Comprendre le syndrome de l’imposteur

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Qu’est-ce que le syndrome de l’imposteur ?

Avoir le syndrome de l’imposteur revient à se dire souvent :

Supposons que vous avez envie de faire une conférence, mais vous vous dites : “Ah, mais je suis qui pour faire ça ?”. Votre entreprise vous propose une promotion, et vous dites : “Ah non, mais qui suis-je pour mériter ça ?”.

Cette notion de “qui suis-je pour mériter ça ?” est omniprésente.

À l’époque, je ressentais cela en tant que sportif de haut niveau. J’étais en équipe de France de savate boxe française, mais je restais toujours numéro 2. Les gens me répétaient : “tu as le potentiel pour être premier”. Cependant, je me disais : “je suis qui pour être champion”.

Il s’agit donc d’une autolimitation dans laquelle nous nous demandons : “Mais qui suis-je pour obtenir cela ?”.

Les causes du syndrome de l’imposteur au travail

L’éducation

En fonction du milieu d’éducation pendant votre enfance, vous avez peut-être développé des croyances limitantes. Supposons que vous vous êtes dit : “Ah, j’ai envie d’être champion du monde en sport”. Cependant, tout le monde vous dit : “Attends, t’es qui pour dire ça ? Ça ne se fait pas”.

Vous allez donc penser qu’il est :

À l’Académie de la Haute Performance, nous avons accompagné beaucoup :

Ils étaient bloqués parce qu’ils ne s’autorisaient pas à être eux-mêmes. À un moment donné, ils ont favorisé le fait de dire : “Je veux être humble”.

Les expériences passées

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Une croyance limitante se construit à partir de situations spécifiques, comme associer une pensée et une émotion. Elles peuvent être négatives comme positives.

Je me rappelle d’une personne qui ne voulait pas être perçue comme arrogante. Elle osait affirmer tout le temps ses objectifs et se mettre en avant. Cependant, elle a constaté qu’en se comportant ainsi, elle devenait de plus en plus isolée.

À un moment donné, elle s’est dite : “Ah ben mince, je ne peux pas être comme ça”. Elle a alors polarisé le côté arrogant et ensuite le côté humble. Ainsi, elle arrêta de crier haut ses ambitions par peur :

Les expériences passées, comme avoir vécu des traumas étant plus jeune, influencent notre perception.

Prenons l’exemple de quelqu’un qui a annoncé tout haut “Je vais faire ça”. Il a par la suite subi un échec suivi de moqueries. Il les a mal supportées et s’est dit : “Plus jamais je ne ferai ça”. Cette expérience va créer un mauvais souvenir qui deviendra une croyance limitante.

L’influence de l’environnement professionnel

L’influence de l’environnement professionnel et personnel est aussi une cause du syndrome de l’imposteur. Napoléon Hill disait que nous sommes la somme des 10 personnes qui nous entourent.

Imaginons un moment que vous avez de fortes ambitions. Cependant, vous êtes dans un milieu professionnel ou personnel où les gens se brident. Forcément, vous allez avoir peur d’admettre tout haut vos objectifs.

Dernièrement, je déjeunais avec un ami entrepreneur. Il me disait qu’il se sent bien lorsqu’il est avec un groupe d’entrepreneurs où la réussite est facile. Il est fier de sa voiture et de sa maison.

En revanche, quand il va dans sa famille proche, tout change. Il évite de parler de l’argent qu’il génère ou du taux horaire qu’il facture. De plus, il a presque honte de sa voiture.

L’environnement joue donc un rôle important. S’il vous tire vers le bas, vous allez vous brider. Vous allez vouloir être accepté dans cet environnement. Il vous revient de bien choisir le bon pour réussir.

Préférez-vous un environnement qui :

Le perfectionnisme

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Les gens qui ont le syndrome de l’imposteur vont souvent travailler énormément. L’attente est au résultat. Ils ont l’impression que :

Pour beaucoup de personnes, le perfectionnisme est donc aussi une conséquence du syndrome de l’imposteur.

Quels sont les symptômes courants du syndrome de l’imposteur ?

Il existe plusieurs symptômes courants au syndrome de l’imposteur. Nous allons rapidement les voir dans la suite de cet article.

Sentiment de doute persistant

Les exemples énoncés dans cette partie font référence aux sportifs. À l’Académie de la Haute Performance, nous sommes précisément une entreprise avec un ADN sportif.

Ainsi, chez les sportifs, nous remarquons généralement la présence d’un sentiment de doute persistant. En effet, une partie d’eux veut l’objectif et aller plus loin. Cependant, l’autre va se dire : “mais, je suis qui pour faire ça ?”.

Une déconnexion va donc se créer. Il y aura une incohérence entre ce que veut leur corps et leur tête. Cette dernière désire peut-être être championne du monde. Toutefois, leur corps se dit : “non, je n’ai pas le droit de l’être”.

Ainsi, ils ne s’autorisent pas à y aller. Il est impossible d’avoir la certitude et la confiance avec ce sentiment.

Peur de l’échec et du succès

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Je me rappelle de l’époque quand j’étais sportif de haut niveau. Je n’osais pas dire mon objectif d’être champion de France. En effet, je me disais : “si j’échoue, je vais avoir l’air de quoi ?”.

Nous avons tendance à favoriser le regard des autres. Nous allons alors nous dire : qu’est-ce qu’ils vont penser de nous plutôt que de tout donner. Ainsi, nous sommes incapables de :

Minimisation des accomplissements

Parfois, les gens vont nous dire : “mais c’est trop bien ce que tu as fait”. Cependant, nous allons nous dire : “ok, bof”.

Je me rappelle d’un athlète qui avait été le premier à réussir une figure en BMX. Il avait du mal à reconnaître cet exploit qu’il venait de réaliser. Nous avons alors fait une dépolarisation inversée, ce qui lui a permis de s’en rendre compte.

Les personnes avec le syndrome de l’imposteur minimisent donc souvent leurs réalisations.

Niveau d’exigence excessif

Les gens qui ont le syndrome de l’imposteur sont souvent très exigeants. Ils ont l’impression de forcer, de ramer à contre-courant. L’important pour eux est d’avoir une culture de l’effort. Ils donnent toujours le maximum.

Évitement du regard des autres

Comprendre qu’une personne avec le syndrome de l’imposteur a tendance à confondre ses priorités est essentiel. Elle :

Peur d’être soi-même

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La peur d’être soi-même et l’évitement du regard des autres sont liés. Une personne avec le syndrome de l’imposteur va :

Souvent, les gens que nous accompagnons rêvent d’être simplement eux-mêmes. En effet, le potentiel se met en action lorsque nous sommes nous-mêmes.

En effet, les conséquences peuvent être très graves.

Quelles sont les conséquences du syndrôme de l’imposteur ?

Le syndrome de l’imposteur a beaucoup d’inconvénients. Il entraîne de nombreuses conséquences négatives qui nous empêchent de construire ce que nous voulons.

Sur la santé mentale

Au niveau de la santé mentale, les impacts négatifs sont constants. Quand vous avez le syndrome de l’imposteur, un combat intérieur persiste.

Vous avez cette envie de faire quelque chose, mais vous ne vous l’autorisez pas. Cette incohérence va causer du désordre et du bruit mental. Elle vous empêchera de passer simplement à l’action sans vous poser des questions.

Sur l’estime de soi

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Le syndrome de l’imposteur affecte aussi l’estime de soi. Vous êtes incapable de vous estimer correctement. Pour rappel, “Estimer” vient du latin “estimare”, signifiant la valeur que nous nous apportons. Vous avez tendance à vous auto-dévaloriser, incapable de reconnaître votre vrai potentiel.

À l’époque où j’étais sportif, beaucoup de gens me disaient souvent que j’avais du potentiel. Cependant, je me disais :

Nous nous auto-dévalorisons ainsi, car notre estime de soi est mauvaise. Aujourd’hui, je ne me pose plus trop de questions à ce sujet. Je sais ce que je veux et cela change vraiment la vie.

Sur l’évolution professionnelle

Avant, je rêvais de faire des conférences, mais je m’y refusais. Un ami ayant suivi les mêmes formations que moi, tenait des conférences sans même y penser. Rien ne le dérangeait. Je me demandais : “mais qui est-il pour faire ça ? Il n’a pas honte, il n’est pas assez formé”.

Sur la performance et la créativité

Je me souviens d’un entrepreneur que j’accompagnais et qui :

Malgré ses efforts, sa boîte stagnait sous un plafond de verre. Quand nous avons travaillé ensemble et en seulement quelques séances, son entreprise a connu une croissance rapide.

Lorsque vous avez le syndrome de l’imposteur, un conflit naît entre votre tête et votre corps. Ce dernier refuse de poursuivre votre objectif. Vous allez penser : “Non, je n’ai pas le droit !”.

Nous pouvons nous imaginer comme un cheval qui freine, car il a perçu un danger. Votre subconscient est cet animal et vous êtes le cavalier qui souhaite avancer.

S’en débarrasser est donc important si vous cherchez à réussir dans votre sport ou dans la vie.

Comment arrêter le syndrome de l’imposteur ?

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Aujourd’hui, le coaching mental classique propose plusieurs variétés de solutions. Cependant, elles sont au niveau du conscient. À l’Académie de la Haute Performance, nous enlevons rapidement le syndrome de l’imposteur.

En effet, tous les coachs de notre équipe sont passés par là. Avec la dépolarisation, nous l’enlevons vraiment rapidement. À chaque fois, le processus est le même.

Déterminer le trait de caractère qui vous agace

Nous allons commencer par identifier le trait de caractère :

Demandez-vous si cela vous aiderait si demain, vous :

Y faire face

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Le trait de caractère qui vous agace le plus est celui qui vous manque pour passer au niveau supérieur. Il est donc important d’y faire face. Ainsi, vous pourrez très vite enlever le syndrome de l’imposteur.

En un mois et demi, vous en serez débarrassés. Tout cela est possible grâce aux sessions de dépolarisation et l’Académie de la Haute Performance.

Allez-y alors droit au but. Vous pouvez :

Cependant, passez vite à l’action, car il est impossible de récupérer le temps perdu.

Lister ses compétences et réussite

Il y a aussi des méthodes plus conscientes qui consistent à lister vos compétences et vos réussites. Regardez dans le passé tout ce que vous avez déjà réalisé. Faites une liste de 10, 20, 30, 40 succès, même les petits que vous avez accomplis.

Notez toutes vos compétences. Demandez à 10 ou 20 personnes différentes de citer :

Tout cela est bien, mais est moins efficace que la dépolarisation.

Pratiquer la dépolarisation

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La dépolarisation va très vite. Pour surmonter le syndrome de l’imposteur, vous pouvez prendre :

Vous verrez qu’elle vous permettra d’aller très vite. La dépolarisation est une méthode de questionnement séquencée et reproductible d’une personne à une autre.

Nous avons accompagné des sportifs qui étaient toujours sur les marches du podium, mais jamais premier. Ils sont devenus champions du monde en seulement quelques mois. Nous avons aussi des personnes qui se sont autorisées à :

Le changement arrive très vite grâce à la dépolarisation. Vous passez à un autre niveau et vous vous débarrassez du syndrome de l’imposteur.

Foire aux questions

Quels conseils pour renforcer la confiance en soi face au syndrome de l’imposteur ?

Pour renforcer la confiance en soi face au syndrome de l’imposteur, il est important que la personne :

La confiance en soi, c’est croire en quelque chose en l’absence de toute preuve. Une personne confiante est quelqu’un qui sait qui elle est sans avoir besoin de preuves.

Comment le syndrome de l’imposteur peut-il affecter ma carrière ?

Le syndrome de l’imposteur peut affecter la carrière parce qu’il empêche la personne de prendre sa place. Elle verra des gens prendre des opportunités et saisir des postes. Cependant, elle va se dire : “mais qui suis-je pour faire ça ?”.

Elle va donc constamment se faire doubler. Le syndrome de l’imposteur va affecter sa carrière en la limitant. Elle va faire trop d’efforts pour peu de résultats.

Quel est l’impact du perfectionnisme sur le syndrome de l’imposteur ?

Une personne avec le syndrome de l’imposteur aura du mal à passer à l’action, car elle cherche toujours à :

Sur certains sujets à l’époque, je voulais tellement entendre que c’était parfait que ce n’était pas fait. Le jour où je me suis libéré du syndrome de l’imposteur, j’ai commencé à passer à l’action. Même si ce n’était pas parfait, j’avais au moins eu des résultats.

Quand nous enlevons ce syndrome de l’imposteur, nous voyons que nous capitalisons sur l’expérience. L’important n’est plus d’être parfait. Nous commençons à aimer l’échec puisqu’il nous donne de l’expérience.

Ainsi, nous avons une phase d’apprentissage beaucoup plus rapide. En effet, nous nous autorisons à faire plus d’erreurs et nous capitalisons sur chacune d’elles.

Références

https://www.bbc.com/afrique/articles/cpr0ve01de1o

https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/zoom-zoom-zen/zoom-zoom-zen-du-mardi-16-janvier-2024-3483040

https://www.francetravail.fr/actualites/bien-dans-mon-quotidien/syndrome-de-l-imposteur.html

https://www.lesechos.fr/idees-debats/leadership-management/quiz-souffrez-vous-du-syndrome-de-limposteur-1895521